Souffrez-vous de la perte de la mémoire ou aviez-vous des difficultés dans la résolution des problèmes ? Si oui, cela pouvait vouloir dire que vous souffrez d’une maladie neurodégénérative, comme la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer constitue une pathologie, qui touche des personnes en affectant leur mémoire. Dangereuse et incurable, il est important de connaître ces signes d’alerte, afin de prendre les dispositions nécessaires.
Que devez-vous savoir sur la maladie d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer désigne cette maladie responsable de la perte progressive des neurones et de certaines fonctions mentales, telle que la mémoire. Cette perte de la mémoire, est irréversible. C’est la raison pour laquelle, les médecins associent souvent la cause de la démence chez les personnes âgées à la maladie d’Alzheimer.
Cette maladie provoque la destruction des cellules nerveuses, qui contrôlent le langage et la mémoire. Le cerveau est ainsi atteint de lésions particulières. Deux types de lésions touchent le cerveau, à savoir : la formation de plaques amyloïdes et la dégénérescence neurofibrillaire.
La formation des plaques amyloïdes résulte de la sécrétion excessive des protéines bêta-amyloïdes, qui entraînent la destruction des neurones. La dégénérescence neurofibrillaire est causée par la déformation structurale des protéines Tau. Cette maladie s’attaque souvent à la mémoire courte.
Quelles sont les causes de la maladie d’Alzheimer ?
Il était difficile dans les années qui ont suivi la découverte du Dr Alzheimer, de donner l’origine de la maladie d’Alzheimer, car c’est la réunion de certains facteurs de risque qui pourraient en être les causes. Il s’agit du vieillissement, des facteurs de risques des pathologies cardiovasculaires (diabète, obésité, hypertension). Les médecins évoquent aussi des facteurs génétiques, tels que le gène Apolipoprotéine E4 ou le gène SORL 1, sans pour autant insister, car ils n’en sont pas toujours responsables.
Quels sont les signes d’alerte de la maladie d’Alzheimer ?
Cette maladie présente des signes qui alertent, car son diagnostic repose sur des tests neurophysiologiques et sur l’interrogatoire. Voici quelques signes d’alerte à connaître, afin de ne pas les confondre à ceux de la sénescence, de la dépression ou d’une autre maladie neurodégénérative. Comme signes d’alerte, les médecins évoquent :
- La perte de la mémoire : le patient oublie une bonne partie des informations (dates, noms d’objets, visages) qu’il a appris, car sa mémoire courte est en déclin progressive.
- La difficulté pendant la planification et la résolution des problèmes : leur capacité à planifier et à résoudre rapidement des problèmes, commence à baisser. L’individu prendra plus de temps à faire un plan, à faire un travail habituel ou une tâche quotidienne. Sa vie quotidienne peut-être perturbée, car il pourrait être incapable de conduire tout seul, à lieu habituel.
- La confusion du temps ou d’un endroit : un individu atteint de la maladie d’Alzheimer, peut perdre toute la notion du temps, c’est-à-dire des dates et des saisons. Des lieux autrefois familiers, pourraient ne plus l’être.
- La difficulté pour reconnaître des images ou pour comprendre les relations spatiales : leur capacité de perception est touchée et du coup, l’individu a du mal à lire, à évaluer en termes de distance. Sa capacité à faire la différence entre les couleurs et les contrastes, est touchée.
- La difficulté à converser ou à écrire : les problèmes d’expression écrite et orale se font remarquer, car l’individu pourrait commencer à avoir des difficultés à aller au bout de ces idées pendant une conversation. Il se perd des fois, dans ce qu’il dit.
- La difficulté à juger : on remarque un changement dans leur façon de juger et de prise de décision.
- L’apparition des troubles affectifs et émotionnels : on remarque qu’ils ont l’anxiété, l’apathie, la dépression ou l’euphorie.
- L’apparition de certains troubles de comportements : tels que l’agressivité, l’agitation, les troubles de sommeil ou de l’appétit.
La maladie d’Alzheimer est incurable. Cependant, il existe des traitements (quétiapine, aripiprazole, galantamine, donépézil, rispéridone) qui permettent de ralentir la perte progressive des fonctions mentales. Il est donc important de se rendre à l’hôpital, dès l’apparition de ces signes.