Quelle est la différence entre la médecine classique et la médecine douce ?

Plusieurs personnes se tournent de plus en plus vers les médecines douces au détriment de la conventionnelle. Cela se confirme par une récente étude qui affirme que 71 % sont confiants sur les bienfaits de la médecine douce. Cependant, que comprendre réellement des médecines douces et qu’elles sont les points divergents entre les deux médecines ?

Quelle compréhension avoir concrètement des médecines douces ?

Vous avez sûrement déjà entendu parler des médecines douces, ou des médecines alternatives ou encore des médecines naturelles. Il faut noter que les appellations sont nombreuses pour désigner les méthodes de soins non conventionnelles. En effet, elles sont appelées non conventionnelles car elles ne sont pas approuvées sur le plan scientifique. Ceci, en raison de la difficulté de démontrer leur efficacité à l’heure actuelle, contrairement à la médecine conventionnelle. Laquelle est reconnue par les autorités de santé.

Les médecines douces ne se servent pas des produits pharmaceutiques mais utilisent uniquement les procédés naturels pour prévenir et soigner. Cependant, elles regroupent un nombre important de pratiques. Parmi lesquels les plus connues sont : l’ostéopathie, la chiropraxie, l’hypnothérapie, l’acupuncture, l’homéopathie.

De même, elle intervient dans la naturopathie, la sophrologie, l’aromathérapie, mais aussi la psychologie, etc. Il faut souligner qu’en plus d’être diverses, les pratiques de la médecine douce ne sont pas toutes connues. D’ailleurs selon l’organisation Mondiale de la Santé il existerait près de 400 disciplines. De ce fait, le champ d’action de cette médecine est large.

Elle traite des douleurs aux stress et peur en passant par les addictions, le surpoids et les problèmes de peau. Vous pouvez visiter le site 24h24medecins.fr pour en apprendre plus sur cette médecine.

Découvrez la différence entre la médecine conventionnelle et celle douce.

À la différence de la médecine conventionnelle, les médecines douces ne sont pas validées scientifiquement. De plus, les soins et traitements fournis par la médecine conventionnelle sont validés par des essais cliniques. Ces essais étant soumis aux autorisations et contrôles rigoureux ou par un consensus de médecins professionnels.

Toutefois, les praticiens de la médecine sont sanctionnés à la fin de leur formation par un diplôme reconnu par l’État. Aussi, l’exercice des professions médicales et paramédicales est régi par le Code de la Santé Publique. Les pratiques non conventionnelles, malgré leur efficacité ne bénéficient pas encore d’assez de preuves scientifiques à ce jour. Cependant, des études commencent à voir le jour, ainsi que des formations (quoique peu reconnues par l’État).

L’avantage des médecines douces est qu’elles traitent la personne dans son ensemble, en soignant son corps et son esprit. Perçues comme plus respectueuses de l’organisme, elles se focalisent davantage sur le symptôme, contrairement à la médecine classique. Elles encouragent donc les capacités d’auto-guérison des patients.

Par ailleurs, les traitements délivrés par les médecines douces sont personnalisés. Néanmoins les garanties d’efficacité et de sécurité ne sont pas aussi assurées comme la médecine conventionnelle. De plus, les médecines douces ne peuvent se substituer à un diagnostic ou à un traitement médical. Elles doivent être complémentaires.

Toutefois, certaines pratiques de cette médecine ont récemment commencé à intégrer les pratiques sanitaires. Ainsi, dans certains hôpitaux, des opérations chirurgicales peuvent combiner une anesthésie locale et de l’hypnose, évitant ainsi une anesthésie générale. De même, quelques médecins recommandent l’ostéopathie en complément de séances de kinésithérapie.

Plus loin la sophrologie jadis critiquée par les professionnels de santé est aujourd’hui accueillie dans leurs cabinets. Elle est finalement reconnue par ces praticiens conventionnels pour ses bienfaits sur le stress.